Léo ferrait les muses avec le temps
Avec le temps
mes iris ont verdi
Brindisi
brins d'herbe
dans le chaudron de la terre
Avec le temps
les siens ont pâli
cendres hyalines
d'avoir vu mille nues
et tout autant de lunes
Etrangères
à ce verbe au présent
quand des mémoires
Lieuses nous étions
En travers du ciel
une flûte traversée de notes
versait des Traviata
Franchir le mur...mure du Songe
Un deux trois
petits points
soleils d'ébène
penchés sur un jardin
où les roses exsangues
perdues sous les stratus
jouent encore
encore encore
du Stradivarius
De tristesses verticales
en vertiges opales
se poursuit la fable
que dit la fontaine
Et l'eau prolixe
éloquente ondine
descend le Styx
Des flows lovers
des flots loquaces
le long des heures
et du Léthé
car la vie passe
Des buissons de l'école
aux bancs quizz
sur le bord d'autres si
S'il y a sous l'écume des nuits
des Scylla
Bermudes en berceaux
Bercails d'Enfants lunes
qui deviendront
les Hommes Songes
Dans la laitance de l'aube
Le je d'éveil
pose cette question
"Qu'est-ce qu'un Papion?"
Et le moi attaché
à d'autres lieues
par ces rubans pensées
répond
"Un papillon sans L"
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