Theo

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vendredi 8 décembre 2017

L X Cire

C'est au Buis Songe Vers que s'embrassent les fièvres
que d'ardentes messes crépitent sur les lèvres
des nymphéas en verve et des cons qui s'adorent
C'est aussi à ce Buis Songerie que Pan dort

Bucolique buccal délice quand des fées
- ô chimères lovées dans des cheveux défaits -
offrent tout doucement ombres et toisons d'or
C'est encore à ces chairs herbacées que Pan dort

Croissent chevelures bien étranges ramures
J'y écoute aimante les nuées de murmures
Ça chuchote, sais-tu, comme des coffres-forts
C'est toujours pour cette ode alanguie que Pan dort

D'un sommeil melliflu, d'une mort myroblyte
C'est Cypris, C'est Circé, Mélusine ou Lilith
qui se jouent de Césure en la langue d'Amor
C'est alors dans ces corps enlacés que Pan dort

D'une oreille absolue mais velue comme un âne
Les soupirs sont de musc et les notes diaphanes
s'envolent deux par deux vers d'autres thermidors
C'est ainsi, là bercé d'infini que Pan dort...

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